tu racontes si bien , j en veux encore

Oui oui oui, encore une histoire, avec toi dès le premier jour du mois on se languit du suivant

super, kokot..... et si je pouvais, je partagerai bien volontiers un peu de pluie avec toi....

Gros orage sur la ville cette nuit, j'espère que mon jardin , au loin, aura eu sa dose aussi.... Je verrai ce lundi.... Pour les plantes de "rocher", disons de garrigues, j'ouvre un post.

Et à tous, si cela vous plait

C'est un vrai bonheur de partager cette page d'humeur jardinière avec toi !!!

Je suis en retard , j'ai oubliée de mettre dans la valise mon petit livre
Promis avant la fin du mois..... Vous aurez le mois de Juin.... et probablement juillet dans la foulée à cause de valises toujours en route...

A bientôt,

ne t inquiete pas patientons

Yeees double dose !!!

à tous

merci a toi

Me revoilà, entre 2 valises encore

Juin se termine, et l'humour et la poésie continuent.

" Juin est le mois de la fenaison ; mais pour nous citadins, n'allez pas croire, je vous prie, qu'un beau matin nous allons taper notre faux pour nous mettre, la chemise ouverte sur la poitrine ",
(ça , c'est pour nos beaux jardinautes, Bruno, Marco..... Bon, je n'en dis pas plus....)

" à faucher avec de grands gestes , l'herbe scintillante de rosée, en chantant des refrains populaires. La réalité est quelque peu différente.
D'abord, nous autres, jardiniers, nous voulons avoir une pelouse anglaise, verte comme un billard et touffue comme un tapis , une pelouse parfaite, un gazon sans tâche, semblable à du velours, une prairie comme une table."

" Au printemps nous nous apercevons que notre pelouse anglaise se compose de plaques dénudées, de trèfle, de pissenlits, de terre, de mousse et de quelques touffes d'herbes dures et jaunies.
Il faut d'abord sarcler tout cela ; nous nous asseyons donc sur nos jambes et nous arrachons de la pelouse toutes sortes de mauvaises herbes, laissant derrière nous un sol dur et ravagé, , comme si une bande de maçons ou un troupeau de zèbres y avaient dansé

Puis in faut arroser tout cela et laisser se crévasser au soleil.

Enfin , nous décidons tout de même de faucher cette pelouse .


Le jardinier expérimenté,......, se met en route pour la banlieue la plus proche et....."

" Et, jusqu'à ce qu'il trouve dans quelque chemin de terre complètement brouté et dénudé une vieille femme gardant sa chèvre, laquelle mordille les branches d'aubépine, ou le filet d'un court de tennis.
" Grand-mère lui dit-il gentiment, vous ne voudriez pas de l'herbe bien jolie pour votre chèvre ? Vous pourriez l'emmener paître chez moi autant que vous voudriez.
- Combien me donneriez-vous, dit-elle, après réflexion .
- Vingt couronnes, dit le jardinier......... La vieille ne vient pas..."

" Le jardinier achète alors une faucille et une pierre à affuter et proclame qu'il ne demandera plus rien à personne et qu'il fauchera son herbe tout seul....... " Mais " ça va considérablement plus vite avec des ciseaux.

................ Il lui resta un petit tas de foin....... Il retourne chercher la vieille à la chèvre....


- Grand-mère, dit-il, d'un air mielleux, vous ne voudriez pas prendre chez moi une hottée de foin pour votre chèvre ? C'est du beau foin, bien propre.....

- Combien donnez-vous ? Demande la vieille....

- Dix couronnes, dit le jardinier..... et il court chez lui attendre la vieille.. c'est dommage de jeter du foin si joli !!!

.......... En fin de compte, c'est le boueux qui se charge du foin et encore , il faut lui donner une couronne."

Dans une semaine, nous retrouverons notre ami le jardinier, poète, avec humour, car nous y retrouvons tant d'images où se mêlent, fiction, rêve et quotidien,
notre quotidien

KOKOT3 a écrit:

Me revoilà, entre 2 valises encore

Juin se termine, et l'humour et la poésie continuent.

" Juin est le mois de la fenaison ; mais pour nous citadins, n'allez pas croire, je vous prie, qu'un beau matin nous allons taper notre faux pour nous mettre, la chemise ouverte sur la poitrine ",
(ça , c'est pour nos beaux jardinautes, Bruno, Marco..... Bon, je n'en dis pas plus....)

" à faucher avec de grands gestes , l'herbe scintillante de rosée, en chantant des refrains populaires. La réalité est quelque peu différente.
D'abord, nous autres, jardiniers, nous voulons avoir une pelouse anglaise, verte comme un billard et touffue comme un tapis , une pelouse parfaite, un gazon sans tâche, semblable à du velours, une prairie comme une table."

Pour une fois je dis non...........herbe grillée donc tondeuse ds la grange cela me va parfaitement pdt quelque temps !!!

C'est vraiment superbe ............j'adooore...........merci Kokot !!!

merci Kokot , c est beau , émouvant !!!

merci kokot.....on attend le prochain avec impatience......

Ok ! puisque vous en redemandez, le mois de juillet est là....

""" La philosophie allemande soutient que ce qui existe n'est qu'une réalité brute, tandis que l'ordre moral supérieur est le ""Sein-Sollende"", c'est à dire ""ce qui doit être"".


Le jardinier, donc, reconnait, surtout en juillet, l'existence de cet être supérieur, car il sait très bien ce qui devrait être : "Il faudrait de la pluie !"...... Lorsque l'herbe jaunit, que les feuilles des plantes se déssèchent et que les rameaux des arbres se fanent de soif et de chaleur, lorsque la terre se crevasse, se cuit comme une brique ou tombe en poussière brûlante, à ce moment là :
La lance d'arrosage crève.....
Il arrive une avarie au château d'eau...
vous êtes dans le pétrin, et même dans un pétrin brûlant;..

Il devrait pleuvoir. .... """

Entre parenthèses, j'ai l'impression que je parle de mon jardin de vent et soleil. Sans arrosage auto., pas de jardin. A moins de créer un massif de plantes de garrigues, mais ce serai dommage pour une ancienne terre de jardin potager

Continuons avec Karel Capek...

""" Je dis bien , il faudrait de la pluie.

Les roses et les phlox, l'hélénium et le coréopsis, les glaïeuls, les campanules et l'aconit... Dieu merci, il y a assez de plantes qui fleurissent malgré les mauvaises conditions présentes.

Il y a toujours quelque chose qui fleurit et quelque chose qui se fane. On a toujours des tiges flétries à couper, en marmonnant (à la fleur pas à soi-même) : "toi aussi tu as fait ton temps". """

Charmant....

""" Voyez-vous, les fleurs sont un peu comme les femmes :

lorsqu'elles sont belles et fraîches, on y laisserait ses yeux,

on ne se rassasie jamais de leur beauté, il y a toujours quelque chose qui échappe, mon Dieu, car toute beauté est en quelque sorte impossible à embrasser ;

mais dès qu'elles commencent à flétrir,

je ne sais pas, mais on dirait qu'elles se mettent à se négliger (je parle des fleurs) et si je voulais être méchant,

je dirais qu'elles ont de fort mauvaises façons.

Quel dommage ma charmante beauté (c'est des fleurs que je parle),

quel dommage que le temps coule !!

La beauté passe ; seul , le jardinier demeure.

Pour le jardinier, l'automne commence en Mars, lorsque se fane le premier perce-neige """